Les cybercriminels réclament une rançon de 70 millions de dollars pour débloquer les données de l’entreprise. Ils ont promis de rendre toutes les données récupérées contre cette grosse somme d’argent.
Kaseya est-elle la nouvelle cible des cybercriminels ?
Toute l’affaire remonte au 2 juillet, lorsque les hackers ont pris Kaseya, une société américaine spécialisée dans la vente de logiciels aux entreprises, pour cible. Les conséquences ont été rapides, puisque des centaines d’entreprises ont été touchées. Des ordinateurs du monde entier équipés par Kaseya ont été paralysés.
Les Américains ont finalement décidé de tenir une réunion avec leurs homologues russes, et ce, la semaine prochaine. Cette fois-ci, les Américains veulent mettre les points sur les « I », discuter et avoir des réponses à leurs questions.
La Russie est-elle donc la base de toutes ces attaques et ces cybercriminels ?
Jen Psaki, la porte-parole de la Maison blanche a déclaré que Joe Biden donnera lieu à une réunion le 7 juillet. Et ce, afin de discuter avec les responsables à propos de ces attaques.
La cyberattaque du 2 juillet a donc touché des centaines et des centaines d’entreprises américaines. Elle a été montée contre la société technologique Kaseya, basée en Floride. Les experts ont déclaré que cette attaque a été le plus grand cas de ransomware de l’histoire.
70 millions de dollars contre ses données, est-ce faisable ?
Le 6 juillet, Psaki a déclaré lors de la conférence de presse ce qui suit. Les entreprises ne doivent surtout pas payer de ransomware. Non pas parce qu’il s’agit de 70 millions de dollars. Mais aussi parce que cela encourage les cybercriminels à poursuivre leurs actions.
L’affaire Kaseya est, au moins, la troisième grande attaque de cybersécurité contre les différentes entreprises américaines. Et ce, par des criminels soupçonnés de vivre au cœur de la Russie.
La cyberattaque contre Colonial Pipeline a provoqué des pénuries d’essence dans le sud-est des États-Unis et fait monter en flèche les prix du carburant.
La cybersécurité a été un sujet majeur lors de la rencontre de Biden avec le président russe Vladimir Poutine en juin à Genève.
Lors de cette rencontre, Biden a également donné à Poutine une liste d’industries qu’il a déclarées interdites aux cyberattaques. De plus, il a déclaré que le Kremlin avait la responsabilité de poursuivre les cybercriminels en Russie.
De nombreux analystes ont déclaré que tant que les groupes criminels russes n’attaquent pas les entreprises nationales, le Kremlin les bénira ou, au mieux, fermera les yeux sur les cyberattaques des groupes criminels russes.
Le 3 juillet, Biden a déclaré que si jamais l’attaque de Kaseya est soit à la connaissance de la Russie, Biden a prévenu Poutine qu’il répondrait férocement à cette attaque.
Psaki a donc réitéré et confirmé ce message le 6 juillet. Il affirme que, sachant que les États-Unis ont le droit d’agir, ils agiront par eux-mêmes si jamais le gouvernement russe ne peut pas assumer ou ne veut pas tenir ses cybercriminels responsables.
Très belle article !